Nous avons tous besoin de nous abriter, d’habiter quelque part, un appartement, une maison, un château, un habitat nomade… à chacun le sien. Ces lieux, occupés à titre privé, ont évolué au fil des ans, à la fois dans leur disposition, dans les techniques et matériaux mis en œuvre, ainsi que dans leur situation et leur surface.
Nous nous intéressons, ici, aux habitats sédentaires.
Nous avons déjà abordé dans nos colonnes les impacts liés à l’implantation du logement par rapport aux déplacements “obligés” par le(s) lieu(x) de travail, les commerces, les écoles, les espaces de santé, les clubs de sport ou autres.
Nous abordons régulièrement les critères de confort, de qualité des matériaux choisis, de la pertinence de ce qui doit être entrepris en terme de travaux, du juste équilibre entre l’énergie et les ressources consommées pour leur réalisation eu égard aux économies d’énergie et de ressources engendrés. Les investissements, tant financier qu’en terme de moyens, seront-ils raisonnablement amortissables ?
Dans cet article nous allons aborder l’aspect environnemental, l’impact carbone et la pertinence des choix sous l’angle de la surface disponible par occupant.
Préalable
Les impacts liés à l’exploitation sont toujours cités et pris en compte, à l’opposé de ceux liés à la construction, à l’entretien et au recyclage de l’habitat.
Ces impacts sont pourtant souvent primordiaux, atteignant en moyenne presque les ⅔ de l’impact total, l’exploitation étant donc, de fait, moins importante, en tout cas de ce point de vue.
Dans cet article, nous prendrons en compte tout impact, nous appuyant pour étayer nos affirmations sur un excellent article publié ici (selon lien ci-dessus) et qui a été rédigé par Emerson Cabane. Son objectif vise à bien fixer les pistes à suivre prioritairement pour tendre vers l’atteinte de l’objectif national de la neutralité carbone en 2050.
Construction
Au fil des temps, l’habitat a évolué, les équipements sont devenus accessibles, voire obligatoires. Nous sommes passés de la cabane au fond du jardin aux wc à l’intérieur, de la pièce commune aux espaces jour et nuit bien distincts, de la chambre partagée à la chambre individuelle, du wc commun aux wc individuels, de l’absence de salle d’eau à la salle de bains commune puis aux salles d’eau individuelles…
En résumé, nous sommes passés d’un espace réduit, à surface très contenue, à des espaces beaucoup plus grands et donc des m² habitables beaucoup plus nombreux.
Incidence des ressources consommées pour la réalisation
Il tombe sous le sens que construire plus grand mobilise, globalement, plus de ressources tant renouvelables que fossiles.
Toute ressource nécessite de l’énergie pour être mise en œuvre. Même de la terre puisée localement et simplement banchée et tassée (le pisé), une des techniques les plus basiques qui soit, nécessite de la main d’œuvre, laquelle nécessite que des bras la fournisse.
Quel que soit le matériau, quelle que soit la technique retenue, du plus simple au plus complexe, en augmentant les volumes, m3 ou m2 nécessaires, on augmente l’impact consommation de ressources et consommation d’énergie.
Certes, le rapport volume disponible ou m2 développés n’est pas linéairement lié aux surfaces de m2 de parois extérieures. A forme de base identique, plus un habitat est grand, meilleur sera son rapport m2 habitable ou m3 utiles eu égard aux m2 de parois extérieures.
Par exemple, plus une chambre est grande, plus divers coûts, tant financiers qu’en terme de ressources mobilisées, seront facilement amortissables, eu égard à leur rapport à la totalité des m2 de la pièce concernée. Ainsi, attendu que la porte de liaison et les points lumineux ou les prises ayant un prix fixe, leur division par un nombre de m2 plus élevé fera, artificiellement, diminuer leur amortissement.
Or, que la chambre soit petite ou grande, son utilisation rendra le même service, idem pour une prise sur laquelle on branche un appareil, ce n’est pas la surface de la pièce qui induira une consommation d’électricité mais bien l’appareil, et donc l’usage.
Que la pièce augmente ou diminue de surface ne changera rien à son impact environnemental du fait de l’usage.
C’est une des raisons qui nous a souvent amenés à penser que l’impact carbone, entre autres, ramené au m2 n’est probablement pas la bonne base.
Il serait beaucoup plus judicieux de ramener cet impact à une entité d’occupant.
Afin d’être très clair sur le pourquoi de cette position : nous pensons qu’une maison de 100 m2, construite sans préoccupation de son impact carbone (du fait de la construction), occupée par 5 personnes, sera probablement plus vertueuse qu’une autre de 200 m2, construite en faisant attention au bilan carbone mais occupée seulement par 2 personnes, eu égard à l’impact de chaque occupant.
Ce qui impacte le climat n’est pas un bilan au m2 de quantité de gaz à effet de serre (GES), mais ce que chaque être humain émet individuellement.
Dans ce domaine, l’intérêt écologique est opposé à l’intérêt économique et il ressort que plus les surfaces globales sont importantes, plus elles le demeureront une fois ramenées à l’échelle individuelle, et plus les impacts négatifs de chacun seront grands…
Incidence à l’exploitation
Cette partie est beaucoup mieux prise en compte par la législation ainsi que dans la plupart des labels. Il est, de fait, assez simple de rendre un habitat économe (mais à quel prix financier, environnemental, sanitaire…).
Incidence du fait de la thermie
Dans le même esprit que celui du coût au m2, il est évident que plus un habitat est de grande dimension, plus son ratio m2 habitable par rapport à la surface de peau extérieure est intéressant.
Ceci signifie que si les fuites de calories par m² de parois extérieures sont identiques, elles auront un impact moindre en cumul, eu égard au volume à maintenir à une température donnée que dans une maison de petite dimension.
Au final, la nécessité de chauffage exprimée en kWh par m² habitable est faussée entre un habitat de petite dimension et un autre de grande dimension l…
Double peine pour l’occupant qui, outre le fait de disposer de moins d’espace vital par occupant, verra sa maison taxée d’une moins bonne performance en kWh par m2 habitable, ce qui l’expose à la vindicte populaire : mauvais citoyen qui habite une passoire énergétique et impacte le climat du fait des performances de sa maison !
Ce mode de pensée basé sur l’expression d’une performance par m2 habitable, d’approche, de calcul liée au bâti et non à l’usage, est identique à ce que serait l’appréciation de performance de consommation de carburant d’un véhicule automobile non pas au km parcouru mais à la tonne de ferraille déplacée sur un km !
On est assez unanimement d’accord pour reconnaître qu’un petit véhicule, léger et bien profilé, permet tout autant de se déplacer et consomme moins au km parcouru par individu transporté qu’un SUV de grande taille…
Il serait grand temps de considérer un habitat non pas en le qualifiant au m2 mais à la consommation engendrée par service rendu, à savoir, abriter un individu !
Autres incidences
Un habitat nécessite de l’entretien : nettoyage des sols, réfection des peintures, éclairage…
Un jour, soit en totalité, soit par éléments, tout habitat devient obsolète et implique d’être recyclé.
Est-il nécessaire de rappeler que moins de surface, c’est moins de volume et donc moins de recyclage ?
Tous ces points, même s’ils sont de moindre importance que l’incidence chauffage, n’en viennent pas moins s’y ajouter et il est anormal de ne pas les prendre en compte.
La surface disponible doit-elle être fixe ?
Par facilité de rédaction, nous appellerons ci-après le groupe d’occupants “cellule d’occupants” ou “cellule d’habitants”.
Les objectifs de surface intérieure disponible en jouissance sont liés, tel que nous l’avons déjà abordé, aux objectifs des occupants : disposer de pièces à vivre et d’espace nuit bien distincts, parfois d’un espace professionnel (par exemple bureau dans le cadre de télétravail).
Les attentes seront plus ou moins satisfaites selon les moyens du propriétaire, de l’accédant ou occupant et/ou (nous l’espérons) de ses convictions en terme de respect de la planète.
Quelles que soient les raisons au moment de la prise en jouissance, elles évoluent forcément au fil du temps de l’occupation : les enfants grandissent, les occupants en couple perdent un des deux membres…
De nombreuses raisons peuvent justifier, dans le cadre de l’évolution de la cellule familiale, de l’évolution de la cellule habitable.
Évolution de la cellule d‘occupants
Les habitats sont souvent conçus ou choisis en fonction d’une cellule occupante composée de parents et enfants, ces derniers souvent âgés entre 0 et moins de 10 ans.
Si on admet que l’âge moyen de “départ du nid” se situe vers 24 ans et alors que les parents auront entre 50 et 60 ans, on peut estimer la durée optimale d’occupation aux environs de 25 à 30 ans.
Combien de temps le dernier occupant initial vivant pourra-t-il survivre à la fin de cette période d’occupation optimale ?
L’âge actuel d’espérance de vie d’une femme est de 85,4 ans et celui d’un homme de 79,5 ans.
Autant dire que si les occupants d’origine ne quittent leur habitat qu’après que mort s’en suive, ils l’auront occupé de façon justifiée pendant un temps moins long que dans d’autres circonstances !
Si humainement ces faits sont parfaitement compréhensibles, sont-ils admissibles, supportables, à une période où l’avenir semble si incertain au plan climatique ?
Arrivée ou départ d’occupants
La chose n’est pas ce qui se pratique le plus, cependant certains envisagent encore, de nos jours, construire une maison de sorte à pouvoir la faire évoluer ou acheter une maison non occupée totalement dès le départ mais avec pour objectif de l’être ultérieurement.
Combien de fois avons-nous entendu de prévoir tels travaux restreints, par exemple au rez-de-chaussée, mais dont il faut prévoir une extension future à l’étage ?
Difficile d’apporter une réponse précise mais nous l’affirmons : de très nombreuses fois !
Force est de constater que les familles nombreuses se faisant de plus en plus rares, il ne semble plus nécessaire d’envisager une évolution de la cellule familiale au-delà de prévisions bien maîtrisées.
A contrario et tel que déjà abordé ci-avant, l’évolution de l’habitat en fonction du départ d’occupants, bien que peu effective à ce jour, serait une excellente initiative.
Comment choisit-on une surface habitable ?
Le plus souvent, avant de se lancer dans une recherche de bien soit dans les agences immobilières, soit dans des petites annonces, soit sur des sites dédiés, les futurs occupants fixent des objectifs répondant à des critères qui leur sont propres.
Cependant parfois le choix répond à la saisie d’une opportunité, par exemple l’opportunité d’un propriétaire qui souhaite vendre son bien et le propose à son locataire ou suite à un héritage.
L’opportunité d’un bien existant
Tel que nous venons de l’aborder, il peut s’agir d’un bien loué mis en vente. Légalement les locataires peuvent faire valoir leur droit de préemption.
Parce qu’ils sont déjà en place, souvent les occupants négligent de se poser les bonnes questions que sont : la situation géographique est-elle la bonne ? L’état du bien correspond-il à ce que je suis en capacité d’améliorer ou de faire évoluer ? La surface est-elle la mieux adaptée à mes besoins ? …
Le bien est connu d’une personne qui le conseille à un ami ou à un membre de sa famille : cette personne, évidemment bien intentionnée, a-t-elle toutes les données en main pour juger de l’opportunité ? Entre autres, connaît-elle ce que pourraient être les objectifs d’achat des futurs propriétaires (par exemple ce conseilleur est un excellent manuel, la personne conseillée ne l’est pas alors même que le bien recommandé nécessitera des travaux…) ?
Nous ne rappellerons jamais assez qu’une opportunité … doit en être une. L’achat d’un bien immobilier ne répond pas aux critères classiques des autres achats : c’est un engagement à long terme, une obligation d’entretien pour se donner le plus possible de chances de ne pas revendre à perte…
Tout ce que nous avons déjà abordé ici en terme de situation, d’état, de niveau de confort, ne doit jamais être mis de côté sous un prétexte tel que le fait d’être déjà dans les lieux ou un prix très faible…
Héritage
En plus des critères classiques auxquels tout un chacun qui cherche un habitat est soumis ou devrait se soumettre et tel que nous l’avons abordé ci-avant, l’héritage peut être porteur d’une charge affective, critère totalement subjectif.
Cependant, si nous étions sages, plutôt objectifs, que sous influence du subjectif, nous ne donnerions priorité à ce type de bien qu’à la condition qu’il réponde aux critères objectifs, au même titre que tous autres biens que nous pourrions analyser.
Dur, très dur de ne pas conserver le bien de la grand-mère, même si c’était une ferme et qu’elle comporte des bâtiments d’une surface et de volumes sans commune mesure par rapport aux besoins réels !
Habitat trop grand mais dont la situation est idéale
La possibilité, en s’éloignant un peu des lieux à fréquentation contrainte (lieux du travail, commerces, écoles, établissements de santé, administrations diverses…), d’accéder à un bien d’une plus grande surface est tentante.
Mais qui dit surface importante dit, et nous n’y reviendrons pas, besoins importants pour l’exploitation et l’entretien, donc impacts importants.
Il nous semble important de toujours se poser les questions liées au rappel et au contrôle des besoins réels… et de s’y tenir.
Envie d’une surface déterminée
Il a toujours été important de se poser diverses questions avant de choisir un habitat nouveau, le critère de surface en fait partie.
Si nous voulons limiter notre impact sur le dérèglement climatique et maintenir des conditions globales de vie les plus acceptables possibles, il est très important que chacun, dans tous ses actes, devienne de plus en plus conséquent au moment de poser ses choix.
Notre intention n’est bien évidemment pas de déterminer, arbitrairement, ce qu’il serait souhaitable de faire selon une composition donnée d’une cellule d’occupants. Nous souhaitons simplement rappeler que le devenir collectif est dépendant des actes individuels au quotidien. La surface d’un habitat a une incidence majeure sur le bilan de chacun vis-à-vis des conditions environnementales.
Doit-on envisager l’évolution de la surface habitable individuelle ?
Le nombre d’occupants d’un habitat connaît, généralement, une évolution au fil du déroulement de la vie.
Force est de constater que ces changements importants ne sont pas toujours, voire sont rarement suivis de l’évolution de l’habitat. C’est dommage et dommageable, même s’il est agréable pour ceux qui restent dans les lieux de savoir qu’ils pourront, à l’occasion de vacances par exemple, accueillir ceux qui sont partis et que ces derniers ont généralement plaisir à retrouver ce qui fut leur lieu de vie…
Changement du lieu de vie
Une des réponses les plus simples à ces souhaitables adaptations de surface aux besoins réels est de changer de lieu de vie.
Si la décision est complexe, la démarche est simple : soit donner son congé en cas de location, soit vendre … Déchirement psychologique possible, probable ?
Oui, il y a de fortes chances que cette décision soit difficile à prendre, mais pour connaître de nombreuses personnes ayant franchi ce pas, nous témoignons que très rares sont celles qui le regrettent…
Adaptation du lieu de vie
D’autres solutions possibles consistent en l’adaptation du lieu de vie.
Elles sont de deux ordres, d’abord comment, physiquement, diminuer ou augmenter la surface habitable et, ensuite, comment, administrativement la réaliser.
Pistes possibles
Les situations sont très différentes selon les individus et leurs habitats et, forcément, les réponses aussi. Viennent s’y ajouter les envies, les aspirations, les contraintes budgétaires … et tant d’autres !
Nous ne ferons pas, ici, un tour d’horizon, de toute façon impossible. Nous nous contenterons d’initier des pistes.
Nous partons du postulat que le choix du départ ou du partage de l’ancien lieu de vie a été fait…
Analyse des besoins réels
La toute première décision est de limiter, volontairement, le nombre de m² dont nous souhaitons disposer, ceci avec, pour base immuable et incontournable, la question primordiale : “ai-je réellement besoin de ceci ou de cela ?” (laquelle question, toute personne qui s’apprête à réaliser un achat ou une prise en jouissance d’un objet, d’un vêtement, d’un bien, devrait se poser préalablement au passage à l’acte).
Opter pour un habitat individuel de petites dimensions
Dans ce domaine les solutions sont nombreuses, allant du choix d’un appartement plus petit, à l’achat ou la prise en location d’une maison plus petite en passant par l’option d’habitats alternatifs tels que les Tiny-Houses.
Habitat partagé
Une autre solution permet d’aller plus loin, par exemple en partageant des équipements et des espaces.
Il serait très réducteur de n’envisager l’habitat partagé que sous cet angle, néanmoins, il est important de signaler que cette solution ouvre de nouveaux possibles : des pièces d’accueil pour des visiteurs, forcément beaucoup plus occupées et utilisées puisqu’au service de plusieurs cellules d’occupants jusqu’aux pièces de vies communes partagées en passant par la traditionnelle buanderie individuelle devenue inutile grâce à la mise en place d’une laverie commune.
Division d’un bien existant en plusieurs cellules d’habitations plus petites
C’est le plus radical mais aussi le plus difficile à réaliser.
Il faut en effet un bien de grande dimension pour envisager de le diviser ou le subdiviser en unités décemment habitables.
Lorsque la chose est possible, la vente ou la location d’une de ces unités d’habitation fraîchement créées va forcément permettre la diminution de l’impact global du nombre de m² conservés en jouissance.
Colocation ou co-occupation
Un habitant devenu trop grand pourrait permettre quelques partages et l’agrémentation d’une vie moins “monotone” en ouvrant la jouissance d’une partie à un autre occupant.
Ceci peut s’envisager aussi bien de façon régulière, via la location à l’année d’une chambre (ou plus), que de façon momentanée selon les opportunités, sous forme de gîte ou de location passagère de type Airbnb par exemple.
De plus et au-delà du meilleur amortissement environnemental de la surface, de la rencontre et d’échanges avec d’autres occupants, ces solutions peuvent générer des revenus parfois bienvenus.
Conclusion
La surface habitable fait généralement partie des critères principaux de sélection d’un habitat.
Le plus souvent ceci est dicté pour des raisons financières. Cependant la surface habitable n’est pas déterminante uniquement sous cet aspect.
En effet, il y a forcément un rapport très étroit entre les m² développés et les ressources consommées pour les réaliser. Ce rapport existe aussi au plan de l’énergie nécessaire tant à la construction, à l’entretien et au recyclage qu’à l’exploitation.
Notre situation de plus en plus critique tant en matière de disponibilités de ressources (matériaux et énergie) que d’émissions de GES susceptibles de contribuer au dérèglement climatique doit nous inciter à être encore plus vigilants.
Il faudra, entre autres actions, diminuer les surfaces disponibles en jouissance privative et remettre au goût du jour l’adage populaire “Un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres” en l’adaptant aux vraies contraintes : “En matière de “chez soi” ne vaut-il pas mieux un petit possible et vivable qu’un grand impossible et invivable ?”
Il n’y a bien sûr pas de recette miracle, de règle intangible, mais le bon sens devrait nous inciter à modérer nos espaces à nos justes besoins.
Puisqu’on parle de plus en plus de devenir disruptifs, et si nous commencions par apprécier l’impact d’un habitat non plus au m2 mais au service rendu par habitant ?
Dit autrement, il faudra probablement un jour calculer le véritable impact de chacun non plus via l’appréciation des outils utilisés (exemple kg eqCO2 au m2 habitable) mais en ramenant chaque kg eqCO2 à chaque occupant.
Nous n’apprécierions ainsi plus une performance déconnectée de tout mais par utilisateur, seule base juste et équitable.
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