L’homme est présent sur terre depuis des millions d’années. Par obligation, il a toujours combiné avec son biotope, prélevant dans son environnement ce qui lui était nécessaire pour subvenir à ses besoins, pour la plupart primaires.
Les exceptions étaient souvent les rites funéraires, les soins apportés au corps, s’apparentant parfois à du maquillage. Des rites religieux ont aussi rythmé sa vie ainsi que, plus récemment et entre autres, l’art pariétal.
Compte tenu du nombre limité de terriens et de leurs aspirations basiques, compte tenu des moyens techniques et de l’énergie qu’il connaissait et/ou maîtrisait, il n’a guère mis en péril son environnement et son art de vivre.
Ils a connu des progrès intéressants qui lui ont facilité l’existence, allant de la maîtrise du feu aux débuts de la métallurgie, de la domestication animale au développement de l’agriculture en passant par la maîtrise de la navigation, de la force hydraulique…
Cependant ces avancées n’ont guère remis en cause l’équilibre de la vie de la planète et de ses occupants.
Les choses ont évolué ; où en sommes-nous, tout particulièrement pour nos habitats et, plus généralement pour le devenir de notre espèce ?
En quoi et pourquoi les dernières évolutions techniques, et/ou sociétales adoptées par tout un chacun au quotidien ont-elles fait changer les choses.
Qu’ont-elles fait évoluer ?
C’est ce que je vous propose d’aborder dans cet article, à la fois il clôt la série de mes réflexions, celles que je partage, et à la fois il en est la base : le respect de l’humain… d’aujourd’hui et de demain !
En quoi ces petits pas, cumulés, pourraient-ils représenter un risque pour l’humanité ?
Je vous propose 3 ebooks, téléchargeables gratuitement. Ils sont représentatifs de ce en quoi je crois et pour quoi j’œuvre :
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Préalable
Il me semble important de rappeler l’évolution de l’homme sur la terre, il me semble également nécessaire de poser l’historique de ses conquêtes ou découvertes techniques. Ces deux préalables vont nous aider à apprécier les bouleversements les plus récents, leur ampleur et les risques qu’ils portent en eux.
Evolution de l’humanoïde jusqu’à l’homme moderne
Les restes de nombreux individus ont été découverts de par le monde.
Le plus ancien reconnu à ce jour, Sahelanthropus tchadensis (de “Sahel” la région de sa découverte, “anthrôpos” homme en grec ancien et “Tchad” pour la proximité du lac éponyme), connu sous le nom de Toumai, datant d’environ 7 millions d’années, est considéré par certains comme étant le premier de notre lignée.
En avançant par grands bonds, je passe directement à Australopithèque, ancêtre présent de -4,2 à -2,5 Millions d’années, puis Homo habilis, de -2,4 à -1,6 Ma, suit Homo erectus, de -1,9 Ma à -300 millions d’années. Tous ces ancêtres sont classés humanoïdes.
Le premier à qui on a attribué le qualificatif d’homme est “l’Homme de Néanderthal”, présent de -350 000 à -35 000 ans. Nous partageons une partie de ses gênes et il semble de plus en plus évident qu’il a fréquenté l’Homo Sapiens, notre ancêtre direct, ce qui expliquerait la présence de ses gènes chez l’Homme moderne.
Homo sapiens, dont nous sommes les actuels représentants, est apparu vers -35 000 ans.
Des subdivisions civilisationnelles permettent de suivre les progrès de nos ancêtres. On parle alors des âges : l’âge de la pierre taillée, l’âge de la pierre polie, l’âge du bronze, l’âge du fer.
Pour l’Europe, on parle ensuite de l’Antiquité. Ses débuts sont fixés à environ 4000 ans avant notre ère. Les populations d’alors étaient suffisamment nombreuses et, maîtrisant les métaux, ils ont été dès lors en capacité d’influer réellement sur leur environnement.
On y dénombre des influences diverses, sommairement elles vont de celle de la Mésopotamie aux temps romains, en passant par les Egyptiens, les Grecs… et beaucoup d’autres ; 4000 ans, c’est long ! Toutes ces civilisations et ces peuples ont laissé des traces de leur passage : poteries, bijoux, armes, bâtiments pour certains.
Puis commence le Moyen âge, de -400 à -1400, auquel succède la Renaissance et, enfin, le siècle des Lumières, le 18ème.
De – 4000 jusqu’au 18ème siècle, les évolutions ont été lentes ; j’en vois trois principales : la traction animale, la maîtrise des forces hydrauliques, la maîtrise de l’éolien.
Ces trois avancées ont permis de libérer l’homme moderne des tâches les plus pénibles ou, tout au moins, de lui en faciliter la réalisation.
La révolution industrielle
Une découverte importante a tout changé dans la deuxième moitié du 18ème siècle, avec les apports de l’écossais James Watt pour le développement de la machine à vapeur.
Le temps de “digérer” cette évolution qui a consisté à pouvoir réaliser des travaux plus facilement grâce à une force motrice disponible selon nos besoins, là, où, et quand nous le voulions, et nous voilà au milieu du 19ème siècle, le moment où tout a basculé : LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ! Ce fut la libération de la dépendance à la force animale, laquelle est fort chronophage et limite les productions agricoles (il faut s’occuper des animaux et les nourrir…). Ce fut aussi la libération de la dépendance à la présence d’eau avec dénivelé et aux périodes venteuses, forcément localisée pour la première et très alternatives pour la seconde.
Notre développement et nos progrès techniques aidant, nous avons connu une marche en avant considérable.
Parce que la disponibilité semblait en être illimitée, parce qu’au kg la valeur calorifique était nettement meilleure, nous sommes passés au charbon. Puis, encore mieux, nous avons, pour les mêmes raisons, exploité le pétrole et le gaz fossile.
La fée électrique a aussi contribué au “progrès”, elle est produite grâce à une génératrice qu’il faut faire tourner sous l’action d’une “force domestiquée”. Elle fut d’abord produite grâce à l’énergie hydraulique, puis grâce à la production de vapeur suite à la combustion du charbon, puis du pétrole et du gaz (ces trois sources d’énergie étant encore, aujourd’hui, les plus utilisées). Il est aussi possible d’entraîner une génératrice avec un moteur à explosion, avec la force du vent ou, depuis les années 1960, grâce à la fiction nucléaire, laquelle produit beaucoup de dégagement de chaleur.
Le moteur à explosion a apporté la liberté et décuplé les capacités au sol, permettant le développement des transports automobile et par camion, le moteur à réaction a permis le développement fou de la maîtrise des airs et des transports aériens.
Dit autrement, nous sommes passés de la traction animale et de la force motrice de l’eau ou du vent, très limitée, à des capacités inimaginables deux siècles plus tôt, ceci grâce aux énergies et aux ressources fossiles.
Nous avons trouvé cela tellement agréable, pratique, en un mot, formidable, que nous avons “tapé” dans les ressources sans compter !
Cette modification, ces asservissements aux énergies fossiles ont été baptisés par certains : “les esclaves énergétiques”. Le concept de cette interprétation est de diviser les capacités motrices des énergies fossiles que nous consommons par la force motrice d’un homme (70 W environ, en moyenne, sur une dizaine d’heures par jour, pas la capacité “de pointe”). Un Français moyen a environ 120 esclaves énergétiques à son service !!!
Les apports de la révolution industrielle : selon des appellations modernes, nous sommes passés de l’énergie non pilotable à l’énergie pilotable.
C’est d’ailleurs les principaux contre-arguments de ceux qui, aujourd’hui, se battent contre les énergies renouvelables… le retour du pilotable au non pilotable, du “de l’énergie où je veux, quand je veux, dans les quantités que je veux” au “on va être tributaires de la nature, des limites de ses capacités et de ses inconstances !”.
Forcément, vu comme ça, c’est moins sexy, surtout après des années d’addiction, la vraie question étant “peut-on y échapper ?”.
Réserves et ressources
A ce stade, je pense qu’il est bon de bien différencier “réserves” et “ressources”.
Une réserve désigne tout le volume connu d’une matière déterminée.
Une ressource concerne la partie exploitable de la réserve.
En effet, de nombreuses réserves ne sont pas exploitables pour diverses raisons, à commencer par l’impossibilité technique (raisonnablement) du fait de difficultés diverses.
Parmi celles-ci, les plus importantes sont celles qui en empêchent la rentabilité économique. De grandes profondeurs, des réserves ponctuelles trop petites, une trop faible densité dans les roches mères (pour les minerais par exemple) sont les causes les plus courantes qui font qu’une réserve ne devient pas une ressource… ou qu’un reliquat de ressource devient une réserve (plus assez pour être rentable !).
Il faut toujours se méfier de l’annonce de réserves découvertes… Encore faut-il qu’elles puissent devenir des ressources !
Lorsque l’exploitation et la consommation d’une ressource mondiale globale (cumul de toutes les ressources connues où qu’elles se situent sur la planète), ont dépassé la moitié de celles initiales, on parle du passage du pic de Hubbert.
Pour continuer l’exploitation de ces dernières ressources il faut généralement des installations de plus en plus complexes et consommant de plus en plus d’énergie.
Lorsque les ressources résiduelles d’une matière deviennent très petites, sauf à lui trouver un substitut, celle-ci voit son prix augmenter. Il en reste mais il devient critique de s’en procurer. C’est pourquoi ce passage de l’accessibilité à un prix acceptable par l’économie à un prix prohibitif est appelé “la criticité”.
… Et c’est là que commencent les problèmes pour les ressources fossiles!
Situation actuelle
Nous avons été tellement gourmands de certains matériaux ou certaines énergies fossiles que nous avons déjà passé leur pic de Hubbert.
C’est le cas du pétrole conventionnel, le pic a été franchi il y a une dizaine d’années environ. Certains disent que nous aurions aussi passé, ou sommes sur le point de passer, le pic de Hubbert pour les pétroles et gaz de schistes.
Or notre civilisation, notre économie, nos vies sont totalement dépendantes de ces ressources. Il est probable que le pétrole et le gaz atteignent très vite un niveau critique …
Les ressources pétrolières ne sont pas les seules concernées. On parle de criticité pour le zinc à horizon 2025, pour le cuivre pour qui 2035 à 2038 semble la limite de disponibilité telle que nous la connaissons actuellement, et le fer atteindra sa criticité vers 2060.
Des ressources qui nous semblent illimitées ne sont pas à l’abri d’une pénurie ; tout dépend du rythme auquel on les consomme.
Par exemple le sable est un ingrédient indispensable pour faire du béton au ciment Portland (le béton classique). Seuls les sables de rivière, de mer ou de carrière sont utilisables à cet effet, a contrario du sable des déserts qui, lui, ne dispose pas d’arêtes assez vives… Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous frisons déjà, actuellement, la pénurie de sable à béton !
Nous ne pouvons pas continuer sur cette voie, ne serait-ce qu’au nom des générations futures.
Economiser les ressources
Nous devons donc veiller à ne consommer que ce qui nous est vraiment nécessaire et surtout privilégier l’emploi des ressources d’origine renouvelable.
Nous devons aussi privilégier les matériaux et matériels peu consommateurs d’énergie pour leur production ou leur maintenance, tout en privilégiant les plus efficients.
Il faut aussi préférer ceux qui sont réellement recyclables.
Ces points on été abordés ici dans l’article dédié au respect de l’environnement.
Penser aux besoins des générations futures
Si je ne suis pas fan du concept du “développement durable” tant ces deux mots sont antinomiques, j’aime bien ce qui le définit (extrait de Wikipédia) : “Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.”
Abandonner “la performance pour la performance”
La recherche de la performance maximale quel qu’en soit le prix à payer, pas seulement au plan économique mais aussi en terme des ressources diverses consommées pour la fabrication, l’installation et l’entretien des éléments en comparaison de celles économisées à l’exploitation n’a pas de justification en soi, si ce n’est la quête d’entrer au “Guiness book”.
Nous ne veillons pas assez à cet aspect des choses.
L’un des exemples les plus flagrants concerne l’isolation.
Chaque centimètre réduit les fuites qui auraient lieu en son absence?
Donc lorsqu’on applique un centimètre d’isolant sur une paroi, il réduit toujours le même pourcentage de la fuite initiale précédente. S’il s’agit du premier centimètre appliqué, il réduira la fuite des calories du mur non isolé, par contre, s’il s’agit du dixième centimètre, il agira toujours avec le même pourcentage d’efficacité, mais sur une fuite moindre puisque déjà grandement réduite par les 9 centimètres précédents.
On considère qu’avec un R de 4, on règle environ 80 % des fuites, restent donc 20 % des fuites initiales.
Alors avec un R de 8, (que je subdivise volontairement en 4 plus 4),
- l’isolation qui correspond aux 4 premières unités règlera… 80 % des fuites d’origine,
- l’isolation correspondant aux 4 dernières unités, règlera 80 % des fuites résiduelles, c’est-à-dire, en réalité : 16 % des fuites d’origine,
- à méditer par rapport aux 80 % de l’isolation correspondant aux 4 premières unités.
Pourtant, attendu que le R entre dans la détermination de l’épaisseur requise d’isolant, ceci en combinaison avec son lambda, les derniers cm liés au 4 dernières unités du R de 8 auront nécessité les mêmes fournitures et les mêmes travaux que les premiers, ceci pour une efficacité plus que 4 fois moindre…
Pérennité
Au-delà des performances, pour s’inscrire dans le respect de la planète, de ses occupants que nous sommes, les habitats doivent être pérennes.
En effet, il doivent non seulement conserver leurs capacités de confort, structurelles, thermiques, le plus longtemps possible, mais également survivre aussi bien à ceux qui le construisent si le projet concerne du neuf ou à ceux qui l’auront amélioré si on se place dans le cadre d’une rénovation.
Construire pour durer
Si un bien n’est pas envisagé sous cet aspect, inévitablement il faudra soit en construire un nouveau assez rapidement, soit envisager de réintervenir avec de nouveaux travaux tout aussi rapidement.
Certains pays, certains groupes humains agissent ainsi. Je pense particulièrement aux états et aux occupants nord-américains… Ceci ne peut pas être sans influence sur leurs émissions de GES ni sur leurs consommations de ressources.
Je suis effaré lorsque je lis que la durée de vie des bâtis s’apprécie conventionnellement selon qu’ils auront été amortis par l’usage.
Extrait du site Swiss Life “…On considère que la durée de vie des bâtiments industriels ou logistiques n’est que de 30 à 40 ans environ … et ce, non pas parce qu’ils résistent moins bien au passage des années, mais simplement parce que l’on part du principe que les investissements consentis doivent alors être rentabilisés “.
Avec de tels raisonnements, se basant uniquement sur l’amortissement économique et non sur celui du CO2 émis ou sur la disponibilité des ressources (voir ci-après), il est évident que les générations futures devront, d’une part, faire face à des conditions climatiques désastreuses et à des pénuries de ressources plus en plus prégnantes.
Amortissement CO2 et autres émissions
J’ai déjà développé ici les différences entre du carbone relâché (sous forme de CO2) suite à la combustion ou à la consommation d’énergie fossile (pétrole, charbon, gaz) piégé au carbonifère et le relâchement de la même molécule, mais issue d’une ressource renouvelable (le bois par exemple), laquelle a été piégée il y a quelques années.
A noter que le cycle général de la vie s’est toujours appuyé, entre autres, sur la présence de CO2 dans l’atmosphère… dans une proportion déterminée. Celle-ci se situe à un point d’équilibre naturel entre la consommation des plantes qui le fixent et son relâchement suite à la combustion ou à la digestion de la ressource, s’inscrivant dans ce qu’on nomme le cycle vertueux.
Dit autrement, le CO2 n’est pas d’emblée notre ennemi, c’est le déséquilibre engendré par le relâchement de celui qui a été piégé il y a 300 à 360 millions d’années qui est la source du problème…
Ce déséquilibre est soutenu et favorisé par les autorités de tutelle qui ne tiennent compte en aucun cas des origines du CO2 rejeté. Il est maintenu à un haut niveau de consommation par les industriels qui en vivent grassement et par les utilisateurs qui choisissent, pour des raisons de coût ou de facilité de mise en œuvre, des produits issus de ressources fossiles qui le relâchent à plus ou moins long terme.
A nous de privilégier ce qui relève du cycle vertueux et éviter ce qui est issu d’une fixation très ancienne, de l’ordre de plusieurs millions d’années!
Équilibre raisonnable entre high-tech et low-tech
Faire le choix de solutions high tech c’est, très souvent, privilégier des matériaux ou des systèmes sophistiqués et relativement “pointus”, donc complexes dans leur conception, dans leur fabrication et dans leur maintenance.
C’est donner la préférence à la consommation de ressources fossiles, au besoin récurrent d’entretien et de réglage. C’est aussi opter pour des éléments plus difficilement recyclables car divers métaux ou autres matières y seront intimement liés.
La justification de ces options tient souvent à une plus grande efficacité lors de l’exploitation. Cependant, en ne regardant les choses que via ce bout de la lorgnette, c’est ne pas prendre en compte les consommations en aval et risquer de consommer plus de ressources ou émettre plus de déchets que ceux qui seront évités.
Il faut donc, comme dans beaucoup de domaines, poser des choix qui auront été bien étudiés et aller vers le plus efficace globalement.
Surface adaptée aux besoins
Un des points trop peu pris en compte concerne la surface du bien construit ou rénové et la prise en compte de sa destination d’usage.
Résidence principale
Si la surface de la résidence principale n’a pas beaucoup évolué depuis une dizaine d’année, je note quand même qu’elle a augmenté.
Cependant, ce qui est le plus important n’est pas d’apprécier la surface globale d’une résidence principale mais plutôt la surface en jouissance de chacun des occupants.
Ainsi un couple avec trois enfants qui occupe une résidence principale de 200 m2 permet à chacun de disposer d’une jouissance individuelle de 200 m2/5 = 40 m2… En soi c’est déjà énorme, mais que penser d’un couple sans enfants ou co-occupants qui habite une résidence de 120 m2 ?
En effet, ils jouissent chacun de 60 m2, 50 % de plus que les 5 occupants de la plus grande maison !
Or, si chacune des maisons est implantée sur un terrain équivalent et donc, là aussi, les possibilités de jouissance de ce terrain seront plus importantes pour les occupants de la plus petite maison…
Il va ainsi de tous les postes : tonte, chauffage, entretien, construction initiale…
La sagesse voudrait que nous nous posions la question de ce qui est nécessaire et qu’en fonction de l’évolution du noyau des occupants, le bien soit transformé, divisé, revendu afin d’en choisir un plus conforme aux besoins …
Résidence secondaire
Qui dit résidence secondaire dit résidence qui s’ajoute à la résidence principale. Il s’agit d’un bien qui, à surface et équipements identiques, aura nécessité les mêmes quantités de ressources que cette dernière.
Il nécessite d’être tenu a minima hors gel, de bénéficier lui aussi d’une maintenance minimale, d’un entretien et donc, dans tous les cas mais dans des proportions variables selon les surfaces de la résidence principale et de la résidence secondaire, il amplifie l’impact consommation de ressources et émission de rejets polluants de ses occupants.
Une résidence secondaire est toujours pénalisante. Aussi agréable qu’elle puisse être, il nous faut nous poser la question de sa légitimité.
Conclusion
Nous devons veiller à ne consommer les ressources qu’avec parcimonie et bien penser à en ménager qui, en terme de volume, de qualité et de facilité d’exploitation, permettront aux générations de faire face à leurs propres besoins.
Nous devons aussi veiller à ne pas polluer et à laisser à nos descendants une planète dont le climat leur permettra de vivre dans des conditions décentes.
En résumé, je rapporte ici une phrase que j’avais écrite sur un équipement qui m’a permis de me transformer en homme-sandwich lors d’une marche pour le climat :
Nos bons plaisirs d’aujourd’hui
Leurs galères de demain
Ok Boomer ?
Je tiens d’ailleurs à préciser que, malheureusement, les boomers ne sont pas les seuls concernés par cette réflexion !
Dans d’autres domaines, à ceux qui souhaitent avoir des informations sur l’analyse d’un bien avant travaux, je conseille le téléchargement de mon ebook. [Cliquer ici].
A ceux qui voudraient disposer d’informations sur ce qu’est le confort, je conseille le téléchargement libre de mon ebook dédié. [Cliquer ici].
J’ai aussi écrit un 3ème ebook, également en téléchargement gratuit, pour ceux qui souhaitent approfondir l’isolation, entre autres en quoi nous ferions fausse route (bientôt en ligne)..
Sources des photos : pour Pixabay, Greyerbaby, Clker-Free-Vector-Images, Stain_Marylight, Pezibearstafichukanatoly de Pexels, Bessi de Pixabay
vôtre savoir devrait être enseigner dans les écoles des le primaire pour une prise de conscience collective
merci à vous
eugène
Merci Eugène, c’est un bien grand honneur que vous me faites, si la fréquentation de mon blog, la lecture de mes articles, de mes livres informatiques et de mon livre papier, publié ce jour et disponible dans toutes les librairies, le visionnaire de mes vidéos peuvent y aider, alors je n’aurai pas produit tous ces supports en vain.