Chauffer est de plus en plus coûteux, se procurer de l’énergie devient de plus en plus difficile, isoler a été la seule voie conseillée pendant des années pourtant, d’autres solutions sont possibles :
- Tirer parti de la chaleur lorsqu’elle est émise
- La produire à partir de ressources renouvelables, voire des ressources infinies comparativement à la durée de vie de l’habitat… et même de l’espèce humaine.
- Bien évidemment, être obnubilé par le déphasage et la protection contre des chaleurs excessives l’été !
Jeanne et Stéphane ont fait appel à nous afin de d’obtenir de l’aide et des solutions pertinentes. Merci à eau de nous permettre de diffuser ce reportage.
Ce qui est préconisé ici :
- Produire de la chaleur via la combustion de bois ou via de l’électricité d’origine solaire
- La stocker dans des batteries thermiques et l’utiliser en fonction des besoins…
- S’appuyer sur les qualités intrinsèques du bâti.
Comment chauffer l’eau ?
Avec des panneaux solaires, il est possible de chauffer de l’eau. Le solaire thermique est envisageable, tout comme le photovoltaïque; ce dernier présentant l’avantage d’une plus grande liberté d’action, bien plus qu’avec du thermique.
Avec ce système, il faudra installer 1 ou 2 ballons d’eau chaude, à positionner en fonction d’où on a le plus besoin de la ressource. Pour alimenter en eau chaude les radiateurs, un serpentin va tourner en circuit fermé et va venir chercher la chaleur stockée dans l’eau. La chaleur spécifique de l’eau est très intéressante. L’eau a, en plus, une énorme capacité de stockage puisque 500L d’eau représentent 38 kWh de puissance emmagasinée en terme de chaleur !
Chauffage au bois
Un fourneau bouilleur est une bonne option. Avec un appareil doté d’un rendement de 82%, c’est 82% de pouvoir calorifique de chaque kg de bois qui va être utilisé pour produire de la chaleur. Un rendement de 100% n’existe pas.
Je vous conseille d’opter pour un appareil disposant d’un four, dans lequel vous pourrez également cuire des plats, et surtout, opter pour un système à postcombustion.
La postcombustion
En effet, le bois ne brûle pas mais il se décompose. Se décomposant, les éléments se transforment en combustible. Avec une combustion simple, une grande quantité d’imbrûlés (microparticules, gaz comme le méthane) se retrouvent dans l’air.
Avec une entrée d’air secondaire, il est possible de monter à 1200°C, contre 650°C avec une simple combustion, en utilisant la même quantité de bois, le rendement est quasiment multiplié par 2.
autre solution que le fourneau bouilleur : chaudière bois bûches (contraintes d’alimentation)
Une chaudière bois bûches est aussi possible, bien qu’elle représente des contraintes. Si vous êtes souvent chez vous, son alimentation est moins problématique.
Si vous souhaitez en apprendre davantage, je vous invite à visionner cette vidéo dans laquelle vous verrez également que l’on peut mettre des panneaux photovoltaïque en murs, sur les terrasses, mais aussi comment bien les positionner pour qu’ils produisent l’hiver.
La lettre d'information de Claude Lefrançois, alias Papy Claude
Mes fondamentaux pour des rénovations pertinentes :
l'analyse d’un Habitologue
Chaque semaine, je partage avec vous une de mes bases de réflexion
... et dès maintenant recevez mes 2 livres numériques :
