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2 milliards d’euros sur 2 ans pour la rénovation énergétique de l’habitat ancien

Super, le matin du 3 septembre de l’an de grâce 2020, la nouvelle est tombée : 

Un plan de relance de 100 milliards d’euros pour relancer l’économie avec une orientation “verte” selon ceux qui l’ont conçu et/ou qui le défendent.

Je vais, dans cet article, analyser ce qu’il faut y décoder, comment le comprendre et, au final, s’il répond bien aux objectifs annoncés.

Comme mon titre l’annonce, je vais m’intéresser uniquement à la partie “rénovation énergétique”.

Préalable

Qu’habitent les français, quelles sont leurs aspiration, quelles tendances ?

Voilà quelques questions d’importance et qui, à mes yeux, seront à garder en arrière pensée pour l’analyse de ce plan de relance.

Répartition du parc

Selon l’INSEE, le parc métropolitain français d’unités d’habitation se monte, en 2019, à 35,7 millions et croît, globalement et annuellement de 1,1 %, soit une création annuelle nette d’environ 400 000 logements neufs.

La France métropolitaine compte 29,1 millions de résidences principales contre 5,5 pour les résidences secondaires, les proportions entre les deux sont restées stables entre 1984 et 2019 (années références). Par contre le taux de vacance progresse légèrement sur les débuts de la période et très rapidement depuis 2005 ; il se situe de 0,2 à 0,6 % entre 1984 et 2004, il s’envole ensuite pour atteindre 2,4 % en 2019 avec un pic à 3,7 % entre 2009 et 2014… Faut-il voir dans son envolée récente un effet du droit opposable au logement ?

Les Français, à hauteur de 55,6 %, vivent dans des habitats de type individuel (maison) par opposition à l’habitat dit collectif.

Les occupants en sont propriétaires pour 58 % et la proportion d’habitat individuel est d’autant plus importante que la zone d’implantation est proche de/ou à la campagne.

Aspirations des Français

Selon un sondage réalisé en 2007 par TNS Sofres pour le compte de l’Observatoire de la ville, alors que seulement 68 % des sondés disent occuper un habitat individuel, 87 % y aspirent.

Certes ce sondage remonte à plus de 10 ans mais, libre interprétation, il est probable qu’il ne serait guère différent aujourd’hui.

Suite au confinement, la tendance semble même s’accentuer avec, cette fois et de façon très claire, une aspiration de plus en plus grande à quitter la ville pour opérer un retour vers la campagne et probablement, en arrière pensée compte tenu que généralement l’habitat y est beaucoup plus diffus, un objectif vers l’individuel.

Pour autant, l’évolution des permis de construire accordés et la volonté gouvernementale ne semblent pas du tout aller dans le sens de cette aspiration et confirment que le neuf en individuel n’est plus en odeur de sainteté.

Tendances de l’immobilier

Tel qu’évoqué ci-avant, le renouvellement annuel du parc est de l’ordre, bon an mal an, de 1 %.

Dit autrement, le parc occupé ou qui va l’être est à 99 % constitué d’ancien.

Dans quel état se trouve-t-il ? Quels coûts au plan exploitation (chauffage entre autres) pour les occupants pour atteindre un niveau de confort conforme à celui actuellement considéré comme étant “normal” ? Quel coût financier au plan des ressources et de l’énergie nécessaires ? Avec quels impacts sur le climat et l’avenir de nos descendants (vidéo) ?

Situation actuelle du parc immobilier

Nos décideurs politiques ont imaginé de soutenir la rénovation énergétique, dont acte. Fait-il pour autant s’en réjouir ?

Performance énergétique

performance énergétique
performance énergétique

Selon l’étude TREMI réalisée par l’ADEME, l’objectif N° 1 est la recherche d’un meilleur confort.

En dehors de leurs objectifs de business financier, de nombreux professionnels qui se sont emparés de ce marché ont pour objectif unique  la performance énergétique.

Le constat est sans appel : il n’y a pas adéquation entre les propositions des professionnels et les attentes des occupants.

Les performances en chiffres

Les statistiques officielles de 2012, selon tous les DPE réalisés en 2012 font apparaître que 56 % des habitations sont classés D ou E, soit une consommation statistique entre 151 et 330 kWhep/m2, niveau très moyen.

Seulement 14% du parc diagnostiqué s’affichent A, B ou C, ce qui correspond à une consommation d’énergie inférieure à 150 kWhep/m2.

Le solde, 29,4 % se classe en F ou G avec une consommation comprise entre 331 et 450 kWhep/m2/an pour les F et supérieure à 450 kWhep/m2 les habitats classés G.

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’une marge de progression est possible !

Qu’a-t-on fait dans le passé ?

performance énergétique
Qu’a t on fait dans le passé

De nombreuses unités d’habitation ont bénéficié de travaux visant à les améliorer sur le plan énergétique.

Une étude de l’ADEME (TREMI) portant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016, donc sur 3 années pleines nous éclaire sur ces résultats atteints.

Peut-on faire confiance à cette étude ?

Au vu du nombre de “sondés”, oui, le panel est représentatif :

  • 29 253 “sondés”
  • 19 289 n’ont pas fait de travaux
  • 9 964 en ont fait

Donc presque 10 000 sont dans la “cible” !

Total financier engagé 

Tous financements pris en compte aides diverses (les crédits d’impôts, les avantages des prêts à taux zéro, le taux de TVA réduit, les certificats d’économie d’énergie.) et “reste à charge” pour les commanditaires (contrairement aux allégations des télévendeurs et vendeurs directs, il y en a souvent), les sommes totales consacrées sur ces trois années ont été de 59,3 milliards d’euros.

59,3 milliard s sur 3 ans  c’est quasiment 20 milliards par an

Pour le moins, ces sommes sont tout sauf négligeables !

Pour quels résultats

Il ne suffit pas de dépenser, il faut que ce débours devienne un investissement, c’est à dire qu’il profite réellement à quelque chose .

Performances thermiques

Le moyen retenu pour comparer les situations pré et post travaux a été de simuler des Diagnostics de Performance Energétique (DPE), l’un avant travaux et l’autre après.

Certes ces diagnostics, très, trop, ”légers” sont peu fiables, critiquables, mais ils le sont autant après qu’avant, donc ce qui en ressort est recevable.

La page 9 du document TREMI de l’ADEME nous met face aux réalités :

  • 5 % ont progressé de 2 classes ou plus, 
  • 20 % ont progressé de 1 classe et…
  • 75 % n’ont pas changé de classe (ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont pas progressé, mais trop peu !).

Ceci me donne envie de crier : “Tout ça pour ça !”

Performance énergétique Tout ça pour ça
Performance énergétique : Tout ça pour ça !

Confort

Le confort relevant d’un ressenti, il est difficile de l’apprécier en données chiffrées. Notons toutefois que 83 % des occupants estiment avoir connu un gain sur ce plan (page 9 du document TREMI). 

A la lecture des résultats tangibles de gains en consommation, je l’interpréte plus comme une suggestion de l’esprit pour ne pas rester sur le sentiment de travaux peu efficaces et, somme toute, de dépenses et consommation de ressources difficilement justifiables.

Qui paie ?

Une partie des dépenses est prise en charge par les propriétaires, chacun fait ce qu’il veut de son argent… pour autant que la dépense reste globalement acceptable : pas d’atteinte au climat, consommation de ressources raisonnable et autres points. Il serait bien de rappeler ces points encore et encore !

Les subventions et aides diverses 

Chaque fois qu’une aide est accordée, elle doit, en amont, avoir été budgétée et abondée.
Que les aides soient européennes, nationales, régionales ou locales, elles dépendent d’un budget général, lequel est abondé par : les impôts, les taxes et prélèvements. En fait nous donnons d’une main et recevons de l’autre !

La génération spontanée n’existe pas, la finance n’y échappe pas.

Qui, individuellement, accepterait de dépenser son argent dans un gouffre sans fond, sans gain ou bénéfice réels ?

Qui aimerait que son débours soit uniquement utile aux vendeurs des matériaux mis en œuvre et aux aigrefins qui vendent les concepts, consacrant la majeure partie des sommes à la publicité, à leurs commerciaux et à leurs bénéfices financiers propres ?

Les Certificats d’Economie d’Energie (CEE)

Ce sont les primes versées par tous ceux qui “touchent” de près ou de loin à l’énergie (producteurs : Total, EDF … ; distributeurs : Leclerc, Auchamp… ).

Ce sont “les obligés” : la loi les oblige à accompagner financièrement ce qui permettra de consommer moins d’énergie. S’ils ne le font pas, ils sont taxés directement de façon plus importante : ce ne sont  pas des donateurs mais de bons gestionnaires choisissant ce qui les pénalise le moins.

Tout comme nous abondons les aides publiques, nous abondons nous-mêmes les CEE en achetant l’énergie, avec une part du prix destinée à cet effet… Là encore, une main donne et l’autre reçoit, pas de génération spontanée !

Evolutions du bâti, gains pour les occupants  ?

Au-delà de l’énergie consommée, les autres points tels que la santé des occupants, le devenir des bâtis anciens, l’état de notre biotope qu’est la terre sont-ils pris en compte ?

Non malheureusement, aucun de ceux-ci ne semblent avoir d’importance aux yeux des décideurs.

J’en “décortique” deux ci-après, emblématiques à mes yeux.

Qualité de l’air

Qualité de l'air
Qualité de l’air

Nous vivons “confinés” dans nos logements, plus de 60% de notre temps de vie. Nous y émettons de plus en plus de vapeur d’eau et ils sont de plus en plus étanches au vent, les matériaux utilisés sont de plus en plus étanches aux flux de vapeur (sur un plan thermique ces deux points sont d’excellentes choses).

Pour autant l’air intérieur saturé en vapeur d’eau est source de pathologies, tant pour les occupants que pour les bâtis. C’est aussi une des causes de chauffage à des températures élevées pour revenir à un niveau de confort recherché.

Or, parmi d’autres aberrations, le rapport TREMI souligne que le renouvellement d’air n’est pas assez pris en compte (page 11).

Présence d’eau dans les maisons

Les bâtis anciens ont le plus souvent et majoritairement été construits sans système de rupture des remontées capillaires, leurs murs peuvent être trop chargés en eau (ils en ont besoin, mais dans des proportions qu’il leur faut maîtriser). L’excès de ce liquide leur est préjudiciable.

La mise en œuvre, contre ces murs, de matériaux non adaptés peut y générer des pathologies graves pour leur devenir.

Conclusion 

Tel que je viens de le démontrer, les améliorations en terme de performance énergétique ne sont pas à la hauteur des dépenses qu’on y consacre.

Les aspirations des occupants ne sont pas réellement atteintes, sachant que chacun aimerait que son habitat soit, avant tout, confortable, salubre et pérenne.

Résumé des faits et constats issus d’une enquête de l’ADEME (voir ci-avant) :

  • presque 20 milliards dépensés par année,
  • seulement 5% des biens rénovés gagnent 2 places ou plus dans le cadre de de DPE,
  • seulement 20% y gagnent une place,
  • 75% progrressent (tout au moins nous l’espérons),  mais pas assez pour changer de classe.

Ceci est le résultat d’organisations que nous dénonçons ici depuis longtemps : les entreprises doivent être RGE, sésame accordé par Qualibat, ces pseudo-qualifications sont une vaste fumisterie qui trompe le public.

Des améliorations ont été apportées… sur l’approche commerciale de certaines de ces entreprises, celles qui se taillent la part du lion et encaissent les fonds alloués, des condamnations ont été prononcées, mais pour quelles raisons : incompétences ? non, malversations commerciales et abus de confiance.

J’appelle de mes vœux des évolutions mais j’ai quand même un peu l’impression de précher dans le désert…

Alors, on continue ainsi ?

Malheureusement, ce qui nous est proposé ne semble pas s’y opposer : 

  • rien sur la qualité des matériaux au plan salubrité,
  • rien sur les émissions de GES lors de leur fabrication ou mise en œuvre,
  • et rien sur les consommations d’énergie pour leur fabrication et mise en œuvre,
  • rien sur leur recyclabilité,
  • et rien sur l’analyse en amonts pour déterminer ce qui doit ou non être préconisé,
  • rien… rien …

NON, en fait, pas RIEN : des opportunités pour les aigrefins, encore et toujours !

Qu’en déduire ?

  • que l’économie l’emporte sur l’environnement,
  • que nos habitats sont encore et toujours, pris en considération non pas pour leur salubrité, leur pérennité mais comme une opportunité pour y faire réaliser des travaux et enrichir certains,
  • et que nous sommes pris comme des entités qui peuvent (doivent ?) permettre à certains de s’enrichir …

J’en pense quoi ?

ÇA SUFFIT !!! HALTE, PRENONS LES BONNES DECISIONS !!!

IL EST URGENT DE PRENDRE LE TEMPS DE FAIRE LES CHOSES BIEN !!!

Photos :
Pixabay :  travelspot, bedrck, geralt, cocoparisienne,  PublicDomainPictures

Claude Lefrançois


Après 30 ans dans le bâtiment, ancien charpentier, ancien constructeur, ancien maître d’œuvre, formateur dans le bâtiment, expert en analyse des bâtis anciens avant travaux, auteur de nombreux articles et d’un livre “Maison écologique : construire ou rénover” aux Ed. Terre vivante, auteur de 2 ebooks disponibles sur mon blog, je suis désormais retraité.
Je mets mon temps disponible et ma liberté d’expression à votre service : j’observe et j’analyse, au besoin je dénonce ou émet des idées.
Bonne lecture.

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  1. Merci Claude pour le travail d'information et de dénonciation que vous faites.
    Ce sont des personnes comme vous qui devraient être dans les commissions ou les organismes qui décrètent toutes ces aides et la façon de les mettre en oeuvre. Malheureusement on préfère y mettre des gestionnaires, financiers, industriels… qui s'engraissent tous au passage.

    Amicalement.

    1. Bonjour Stéphane,
      Merci pour votre commentaire, même s’il ne faut pas faire les choses en espérant des retours encourageants, lorsqu’ils arrivent, ils font plaisir.

      Je crains fort de ne jamais être consulté et, si je l’étais, vu ce qui est arrivé à Nicolas Hulot, vu ce qui arrive à Barbara Pompili, je pense que je déclinerais, convaincu en plus que les changements seront initiés et imposés par la base, les utilisateurs, vous, moi, nous…

    1. Bonjour Coîc, même si je ne veux pas donner de couleur politique à mon blog car ce n’est pas son objet et donc pas le lieu, je dois reconnaître que les divers gouvernements qui se sont succédés n’ont guère évolué dans les modes opératoires.
      Plus on avance plus, pourtant, ils pourraient se servir des expériences du passé pour orienter le futur, la politique étant, a priori, l’art d’anticiper le futur…

  2. A Lyon des HLM de la SACVL sont toujours sans isolation des murs, c’est très froid l’hiver.

    L’isolation au sol est un point très difficile à améliorer dans l’ancien, ici j’envisage de poser un plancher en bois sur le carrelage existant mais ça ne rentre pas dans les travaux prix en compte pour l’isolation. Pourtant ça me semble une très bonne solution.

    L’absence d’aération dans une maison sans étage, c’est vraiment une catastrophe.

    Il faudrait mieux prendre en compte la saisonalité : L’été l’air trop chaud (>25°) doit pouvoir s’évacuer, l’hiver il faut conserver l’air chaud. Aucune isolation ne permet cela. On installe uniquement des systèmes statiques.

    1. Bonjour Patrick,
      Que du bon sens dans votre commentaire, dommage qu’on ne vous ait pas consulté pour déterminer les travaux à privilégier !
      Pour ce qui est des sols, voir mon long commentaire en réponse à arpin Sébastien.

  3. Félicitations, résumé très intéressant !! J'ai fait faire l'isolation des combles à "1 euros" en passant par les revenus de ma locataire mais je ne suis pas vraiment certain sur le long terme de l'éfficacité de cette ouate de cellulose…
    Je me fais démarcher maintenant pour l'isolation du plancher bas (garage en dessous la partie habitalble) mais j'hésite encore…ayant que des retours négatifs de ces entreprises…
    Si vous avez des conseils sur l'isolation des plancher bas je suis preneur 🙂

    1. Bonjour Sébastien,
      Pour avoir une grande expérience sur la ouate de cellulose, travaillé avec des pays où elle est mise en œuvre depuis plus de 35 ans, formé à sa mise en œuvre, écrit deux articles dessus, beaucoup cherché sur ce matériau, je n’ai aucun doute sur son efficacité dans le temps et sa durabilité.
      Pour les combles c’est, pour moi, le meilleur produit qui soit.
      Article : https://www.soigner-l-habitat.com/la-ouate-de-cellulose-un-isolant-pertinent/
      Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=qky2q6LtJWU
      Mon site : https://www.papyclaude.fr/entreprises-formées/

      Isolation sous plancher

      En ce qui concerne l’isolation sous plancher, il n’est pas surprenant que vous n’ayez que des retours négatifs car cette opération est tout aussi inutile que couteuse si elle est bien faite (ce qui ne peut pas être le cas avec des opérations, à 1€).
      Elle devrait apporter sur 2 plans : financier et confort.

      Sur le plan financier :
      Elle est inutile car elle ne change quasiment rien sur la consommation d’énergie (je rappelle ici que les fuites par le plancher bas sont généralement de l’ordre de 7%), si le travail est bien fait, au mieux l’opération divise par 2 les fuites (compensées par le chauffage, donc là où se situe le bénéfice escompté).
      Imaginons une maison chauffée pour un coût de 1 000 €, 70 € sont imputables au plancher bas et donc le bénéfice à l’exploitation sera, pour une année, de 70/2= 35 €… Tout ça pour ça ! CQFD

      Sur le plan confort
      L’objectif est de limiter la sensation de froid aux pieds.
      Celle-ci est due au delta T entre la surface du plancher (le plus souvent de type minéral) et le dessous du pied.
      La surface du sol (si non isolé, non chauffé) est généralement aux environs de 14° à 15° lorsque la température de l’air ambiant est de 19°. Le dessous des pieds est aux environs de 28°. Le principe de transfert des calories est que le froid attire le chaud, l’absence de calories ou la moindre quantité de calories capte et « pompe » les calories en plus grand nombre dans l’autre support (ici, capteur : le sol, émetteur : les pieds).
      Les matériaux du plancher, souvent minéraux, sont caloporteurs (les calories y migrent très vite). Bien que la dalle nous en capte beaucoup, elle ne monte pas en température car les calories y sont transportées rapidement plus loin. Donc la sensation, est imparable : au bout de quelques instants : sensation de pieds froids !
      En isolant sous le plancher, au mieux celui-ci va gagner 2 ou 3° à sa surface, soit atteindre en 16 et 18°. Par contre nos dessous de pieds seront toujours à 28° et le transfert s’opèrera encore et toujours… au mieux on aura reculé le sentiment de pieds froids de quelques instants ! A nouveau, tout ça pour ça !

      A nouveau de l’argent jeté par les fenêtres, totalement improductif puisque ces opérations font partie de celles qui sont aidées !!!

      J’ai un article complet en préparation sur ce sujet, amis vous avez, je pense, l’essentiel du message.

      Alors, on ne peut rien contre la sensation des pieds froids ?
      Bien sûr que si, on peut améliorer les choses, de 3 façons :
      – porter des semelles épaisses et non caloporteuse, donc mettre un interface qui montera en température suite à la captation de nos calories des pieds et nous enverra, en retour, une information de confort,
      – poser des tapis épais en laine, là où on ne « bouge » pas (sous les tables, sous le bureau, devant les fauteuils …), ce qui est une autre sorte d’interface qui nous enverra de même un sentiment d confort,
      – soit changer la nature du parement de sol en optant pour un matériau non caloporteur (bois, linoléum, jonc de mer…). il ne s’agit plus d’insérer un interface mais de changer une des fa&cex, la sensation de confort sera améliorée, moins qu’avec les 2 premières solutions, mais le confort sera infiniment plus grand qu’avec un revêtement minéral.

      Cette fois je dirais plutôt : Tout ça avec si peu !!!
      Hé oui, le bon sens, la logique et… la physique et la physiologie, si tout est bien réfléchi et pris en compte, on aura été pertinent pour pas cher et sans consommer inutilement des ressources et, cerise sur le gâteau, bénéfice sur tous les plans !

    1. Hé oui, business is business !
      La pédagogie consistant à remettre l’ouvrage sur le métier autant de fois que nécessaire, je persiste et persisterai, je pense que mes articles, anciens ou à venir, mes ebooks dans un 1er temps, mon 1er livre papier dans un second temps, puis les autres à suivre, mes vidéos et mes visioconférences aideront, en tout cas je l’espère.
      Je fais mon possible et si nécessaire, j’irai plus loin …

  4. Bonjour Claude,
    Je suis entièrement d'accord avec vos dires, mais comment faire pour agir ! je pense peut-être par le biais d'organisme tel que la Capeb ?
    Mon combat a mon niveau, c'est d'informer mes clients et de les mettre au courant. Je me "bat" presque tous les jours contre ces entreprises soit disant d'isolation qui sont là que pour vendre de " l'isolation a 1 euro ".
    Rendez-vous compte, que je n'arrive pas a avoir de la laine de verre pour "combles aménagés" pour certains de mes plafonds rampants !?! comment font mes confrères rge ?
    Quand je fait remonter l'information auprès des différents organismes ( Qualibat, les entreprises polluantes pour les cee, ma primerenov ) ils me répondent qu'il y a des contrôles, mais quels contrôles en sachant ça !
    C'est fou !!!

    1. Bonjour Vincent Evesque,
      A la lecture de votre commentaire, j’imagine que vous êtes artisan et j’imagine, plutôt un bon ¡
      Je suis comme vous, désolé de voir à quel point il devient difficile d’exercer au mieux son métier en servant son client avec l’envie de le satisfaire.
      J’ai passé 65 ans et je suis donc rayé des cadres, il faut dire que se glisser dans des combles, évacuer l’ancien isolant, nettoyer, ré-isoler, réaliser des parements, des chapes … ça devenait difficile !
      Je regrette de n’avoir plus 40 ans, tel qu’on le voit sur mon site professionnel (https://www.papyclaude.fr) j’ai adoré mon métier, j’ai innové, formé, mais si je regrette les douleurs dans les articulations du fait de l’âge, je suis heureux de ne plus avoir à gérer une entreprise intervenant sur chantier (j’ai eu de nombreux salariés).

      Pour autant la société a besoin de vous, les artisans, les bons !
      C’est une des raisons pour lesquelles j’ai lancé ce blog, pour informer de ce qui ne va pas et de ce qu’il faudrait faire pour que ça aille mieux…
      J’ai écrit des articles, je vais en écrire ici, toutes les semaines, (je vous conseille de vous abonner pour ne pas les louper), j’ai fait des vidéos explicatives (https://www.youtube.com/channel/UCIt0v-EXWIEF4IpD6LJQCiw), j’ai un livre qui sort chez Terre vivante Editions le 22 de ce mois, je fais des conférences, des visioconférences (en direct tous les jeudis soir à 18h00, soit sur ma chaine, soit depuis Facebook,…
      J’ai initié le groupe Facebook « Rénovation pertinente », je l’ai co-administré, idem pour la co-administration d’un autre groupe FB « Auto-constructions écologiques », sur lesquelles vous pourrez aussi visionner mes visioconférences.
      Je fais des formations, en présentiel et peut-être rapidement en distanciel, je planche sur un cycle à destination des artisans et un autre à destination des donneurs d’ordre, architectes, maîtres d’œuvre, bureaux d’études…
      Vous pouvez, ici, charger gratuitement mes ebooks…

      Je ne peux pas vous proposer plus à ce jour, ce dont je suis certain c’est que les bons artisans doivent pouvoir se procurer les bons produits, se former à bien les choisir et à bien les mettre en œuvre et… avoir le moyens de rencontrer les bons clients.
      Je suis aussi convaincu que les bons clients doivent pourvoir trouver les bons artisans, que les bons fabricants doivent entrer en contact avec les bons professionnels du terrain et vice et versa…

      C’est à tout ça que je travaille depuis ma retraite, bientôt 5 ans, aidez moi en me faisant connaître auprès de vos clients, de vous confrères, de vos donneurs d’ordre, eux feront de même, nous créerons ainsi le club informel qui vous permettra, nous permettra de travailler correctement et bien servir nos clients et eux seront très contents de nous avoir trouvés…
      Abonnez-vous à ma newsletter, si vous avez apprécié cet article, vous aimerez le autres.

  5. Bravo pour ce bel article ,
    je vous rejoint tout à fait sur la fumisterie du RGE. Malheureusement comme beaucoup de mes confrères je n'ai gère les moyens de me battre contre ce système ou l'argent prime sur le bien être de nos concitoyens .

    Au plaisir de vous relire

    Pascal

  6. Vous avez tout à fait raison, malheureusement ce gouvernement, comme les précédents d'ailleurs, est conseillé par les représentants des grandes entreprises ou grand lobbys qui ne comprennent que leur profit, et à court terme, Mr Macron n'en est il pas lui même un digne représentant.
    Les vrais grand enjeux, comme l'énergie ou l'agriculture, sont traités sous le prisme de EDF ou Total pour l'un, de la FNSEA et de l'industrie de la chimie pour l'autre.
    Aucune chance avec ces boulets aux pieds, de voir des changements au profit général de la population et de l'environnement. Dernière nouvelle lue aujourd'hui d'après Les Echos : le gouvernement veut renégocier les contrats d'aide au photovoltaique trop avantageux accordés avant 2011
    Le progrès est en marche !
    Personnellement, et pour revenir à des choses plus terre à terre, je m'occupe d'améliorer les performances énergétique de ma maison en suivant vos excellents conseils et en me gardant des aigrefins que l'on voit arriver à des km avec leurs discours calibrés, je dirais, comme l'on disait autrefois, avec leurs grands sabots
    Merci de votre action, heureusement que l'on peut trouver des personnes compétentes prêt à partager et diffuser leur savoir, continuer comme cela !

    1. Merci Yannick Mary de me suivre et d’apprécier mon travail… Puisque vous faites référence aux politiciens et décideurs publics élus ou nommés, un ancien 1er ministre disait : « le chemin sera long la pente rude… » !
      Oui le chemin est long, oui la pente est rude mais c’est certain, les citoyens de base que nous sommes, tout simplement des humains qui aspirent à vire correctement, pour ce qui concerne ce blog, dans leur maison, finiront par l’emporter, c’est inéluctable… pourvu simplement que le changement ne s’opère pas trop tard !
      Bon courage et belle suite dans votre entreprise d’amélioration de votre maison, en opérant ainsi vous apportez des preuves de la possibilité de faire autrement, c’est énorme…

  7. Bonsoir Claude,
    Je salut ton travail et tes analyses qui sont en parfait accord avec mes convictions professionnelles.
    Je pense que la transition écologique ne sera pas atteinte dans les conditions actuelles. Seul le fric compte pas l’éfficacité.

    Je me permets de te demander de développer ton opinion sur les écrans minces et les compléments d’isolations multicouches sur lesquels tu émettais des doutes voire un avis négatif.

    Reçois mes encouragements et mes remerciements.

    1. Bonsoir Michel,
      Merci pour ton message, je suis heureux que nous partagions ces valeurs.
      Ok, je donnerai mon avis sur les IMR au cours d’une prochaine visioconférence.

  8. Bonjour Claude.
    Ces informations sont intéressantes, hélas le système bien verrouillé ne permet pas une solution politicienne la plupart du temps, malgré les effets d'annonce.

    Cependant, à titre perso ayant bénéficié du programme ANAH, que nous avons préféré à celui à 1€, nous avons plu choisir notre artisan après comparaisons de divers points et avons fait une isolation en laine de bois. 26 cm sous rampants. Le résultat est assez extraordinaire. Surtout qu'ils sont destinés à devenir des chambres. Le confort de température, même sans chauffage, et l'isolation phonique sont très importantes et le programme ANAH nous a permis une prise en charge à 60% + un crédit d'impôts l'année suivante.
    Le changement de fenêtres en double vitrage a stoppé tous les courants d'air (froids) et l'adjonction d'un poele à bois (de préférence au granules que je pense être à terme un piège à c…) finit le tableau sur une maison de 1968 sur sous-sol, dont l'isolation était proche de 0. Là encore prise en charge de 60% de la facture + 15% de crédit d'impots l'année suivante.

    Pour le poiele à bois, nous nous sommes passés du programme : en trouvant une excellente occasion à 1000€ au lieu de 3600 (de type Romotop) l'offre avec les aises était nettement moins intéressante d'autant que nous souhaitions un poele rotatif vu la configuration. Le programme certes vise à faire bosser des artisans, mais le corollaire étant qu'on ne peut forcément pas choisir exactement ce que l'ont veut.

    Donc je ne peux pas dire que tout ce qui a été mis en place est inutile, dont acte.
    Par contre, sur l'isolation à 1€, on a recoupé nombre de témoignages pour se rendre compte de la gabegie et du manque d'encadrement de ces propositions pouvant conduire à des catastrophes. D'autant que privilégiant la laine de bois, il nous était impossible d'en bénéficier.

    Dans notre cas, on ne peut donc pas se plaindre.

    Cependant j'ajoute à vos informations :
    – que le chauffage par granulés est à terme une mauvaise affaire : forcément le prix du kg va augmenter et c'est encore un asservissement à un système où l'ont est obligé d'acheter. Contrairemnt au bois où l'on peut se procurer de différentes manières le combustilble, qui demeure mons cher de toute manière. De plus en cas de panne de courant, le poele au bois nous conserve notre autonomie.

    J'insiste sur "autonomie". Bien nous en a pris pour le moment de ne pas avoir changé notre chaudière vielle de 50 ans, sans doute plus robuste que les nouvelles. D'une part, avant de compenser le plus de dépenses de celle-ci par l'économie d'une nouvelle (quel que soit le type de combustible) au regard des frais engagés, on peut tabler quelques années. Chance, le prix du fioul a en supplément baissé….

    Car là encore, il y a quelques pièges : la pompe à chaleur why not mais voilà, il faut un compteur qui soutienne l'apport électrique. Donc changer. Ensuite l'électricité va forcément augmenter vertigineusement…
    Le chauffage au gaz ? moins cher est la chaudière, mais attention, l'asservissement à un abonnement et un combustible qui va forcément augmenter. Dans notre cas il fallait en supplément payer une tranchée etc….

    La ouate de cellulose posait problème niveau isolation : sous rampant, il fallait un coffrage de bois avec un risque de tassement réel à terme (je le sais, je l'ai vu ailleurs). Donc sur comble perdu oui, sous rampant… Si le chanvre était trop cher, la laine de bois était une bonne alternative.

    Pour revenir à votre dénonciation sur la fumisterie RGE, oui et non. Oui dans le sens où cette certification s'achète. Connaissant des artisans très sérieux, donc blindés de travail et faisant tous les corps de métiers sur leur chanter, non seulement ils n'en n'ont pas besoin mais en supplément, il faudrait qu'ils payent une pettite fortune chaque année pour couvrir tous leurs métiiers. Ils y ont renoncé.

    A l'inverse, on a eu un artisan qui en l'avait pas, se disait capable de faire du placo, et ce fut la catastrophe. On se refait le boulot nous-mêmes. Peut-être si on exigeaut un RGE pour lui, il serait obligé de montrer les travaux déjà effectués et ne l'obtiendrait pas ?

    Donc je comprends ce que vous avancez, je pense cependant qu'il faut être nuancé sur la question : en fait, il faudrait surtout que ce soit obligatoire et non payant. Et non pas obligatoire et payant. Car on fait d'un système d'évaluation qualitatif, un boite à fric pour le gouvernement, ce qui forcément biaise les choses à un moment.

    Pour finir, car vous dénoncez les choses sans forcément proposer des solutions. Sont elles politiques ? vu que 95% de nos élus trempent dans les loges occultes qui poursuivent des buts inversement proportionnels à leurs discours de façade, ça sera compliqué.
    Sont -elles législatives ? On pourrait le croire. Cependant n'oublions pas l'expérience du temps : le mille feuille des lois qui sont là pour essayer d'obliger à l'honnêteté, emmerdent les honnêtes et n'empêchent pas les sans scrupule de contourner ces lois.
    Sont-elles du terrain ? oui, je le pense, car un bon artisan, honnête, en vérité, droit, préférant refuser un travail qu'il saura ne pas se faire correctement avec la demande du client (incohérente par exemple) ou d'un budget au delà du possible selon le désir du client, relève l'honneur du métier.

    La solution est donc dans le coeur de l'homme. C'est à partir de sa volonté de bien faire, sans compromis, que les choses peuvent changer.
    J'ajoute que si je salue votre démarche, les intérêts idéologiques, qu'on le croit ou non, étant même supérieurs aux intérérêts économiques, eux-mêmes supérieurs aux intérêts de l'Homme, sont si forts qu'il n'y a absolument rien à attendre du côté gouvernemental, M. Hulot aurait du comprendre tout de suite quand un ministre de l'agriculture est exactement à l'opposé de sa démarche. Il y a un processus idéologique dans les gouverments que ne perçoivent pas les gens en général, mais qui expliquent les non-sens dont on s'étonne.

    L'information pied à pied, en local, reste un travail de forçat, plus long, mais le seul qui porte ses fruits, pour peu que le client ne soit pas toujours prêt à mordre à chaque nouvel effet d'annonce.

    Bonne continuation et bon courage.

    1. Tout d’abord je ne peux que valider vos choix avec cependant la réserve d’usage : n’ayant pas la connaissance de votre maison je ne peux que confirmer que vos choix sont pertinents en général… s’ils sont adaptés à vos besoins et à la réalité de votre maison.

      Par ailleurs, quelle diatribe !

      J’y trouve du juste (que j’ai souligné) et du moins juste que je vais commenter.
      A commencer par la ouate de cellulose insufflée qui se tasserait.
      Pour en avoir insufflé des quantités très importantes, avoir formé plus de 300 opérateurs, je m’inscris totalement en faux : lorsque la technique est maîtrisée, il n’y a pas de tassement.
      Avoir vu un chantier probablement mal réalisé où elle se serait tassée ne peut pas permettre d’en, faire une généralité. Comme disait Gabin dans « Le président » ‘Il y a aussi des poissons volants… qui ne font pas la majorité du genre ».

      En ce qui concerne le RGE, il n’est en rien un gage de compétence, c’est un signe de reconnaissance qui atteste que l’entreprise qui le détient est à jour de ses cotisations, assurée et a suivi le fameux stage. Qu’elle a déjà réalisé des travaux et que certains de ses clients ont attesté que le travail est bien fait… en quoi un particulier est-il compétent pour apprécier si le travail est bien fait si ce n’est le respect du devis, des dates et la propreté de la réalisation ?
      Une entreprise peut être attestée RGE suite à la formation d l’un de ses membres, n’importe lequel d’ailleurs, et ainsi suite à la remise de quelques attestations de clients, triés sur le volet ça va de soi, envoyer sur les chantiers des opérateurs à foison, lesquels n’auront peut-être aucune compétence.
      De très grands opérateurs au plan national opèrent ainsi et cumulent des plaintes en très grand nombre… elles se font taper sur les doigts pour leurs approches commerciales, soit barre !
      Comment pourrait-il en être autrement puisque les aides diverses sont attribuées sans contrôle à a posteriori et sans obligation de résultat à hauteur des promesses faites.
      Comment peut-on espérer que les contrôles sur les chantiers soient qualitatifs puisque Qualibat, l’organisme de tutelle de cette mascarade, n’a pas, dans ses rangs, les professionnels compétents pour juger, les pairs peuvent valider, pas de jeunes ingénieurs frais émoulus de leurs écoles et certains, du haut d leurs diplômes, de pouvoir valider ou invalider telle ou telle réalisation.
      J’ai des témoignages à foison allant dans ce sens : la méconnaissance totale des contraintes liées aux bâtis anciens, des notions de confort, des matériaux, des techniques de mise en œuvre sont la base au sein de Qualibat alors que l’administratif prime sur tout !
      Si disposer du RGE était une preuve de compétence, il n’y aurait pas autant de plaintes.

      Vous dites que je ne propose pas de solution, bien sûr que si, à commencer par créer une fonction nouvelle, celle d’habitologue, une sorte d médecin généraliste du bâtiment, en capacité de réaliser une analyse holistique et, à sa suite, ayant posé un diagnostic, prescrire ce qu’il faudrait réaliser.
      Nous avons trop complexifié le bâtiment pour se contenter d’un empilage empirique de solutions.

      1. Bonsoir,
        Merci pour votre réponse.J'admets ne pas avoir un ensemble assez large de témoignages pour dire que la ouate de cellulose sur rampants se tasse à chaque coup.

        Concernant le RGE et Qualibat, cela confirme donc (et le paiement chaque année corrobore cette impression, c'est une forme d'achat de macaron qualité. Votre proposition, excusez moi si je suis passé à côté, me paraît excellente. Bon, le parfait n'existe pas en ce bas monde, aucun système n'est totalement étanche à des conflits d'intérêts malgré les contre-pouvoirs, contrôles etc.
        Mais ce serait en effet, avec une approche holistique, un changement significatif. Les pouvoirs publics en ont-ils seulement le désir ?

        Mais revenons sur les offres de financement, qui veulent appuyer tel ou tel système. Quand j'était petiot, j'entendais toujours dire que le chauffage central était le top. Puis Edf nous a fait le coup de l'électrique radiant, puis le chauffage au gaz…. Sauf que chaque fois qu'une formule a été installée, les prix du combustible utilisé a augmenté significativement. Ce qui retombe sur ce que vous énoncez : ce qui est pris d'un côté est repris de l'autre.

        Conclusion, il vaut mieux être le plus autonome possible.

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