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Pourquoi Soigner l’Habitat ?

Claude Lefrançois, alias Papy Claude, je lance ce site pour de multiples raisons que je souhaite vous expliquer.

Il s’inscrit dans la continuité de mes actions depuis plus de cinq ans, visant à partager des savoirs et des savoir-faire acquis au fil de nombreuses années dans et au service du bâtiment pertinent, à vocation écologique et du respect global de la planète, de ses occupants en général, de ceux des habitats en particulier.

J’ai aussi eu pour obsession la pérennité des ouvrages sur lesquels il m’a été donné d’intervenir, soit en tant que gestionnaire ou en tant qu’œuvrant sur le chantier. Je continue à être obsédé par la pérennité des bâtis sur lesquels je suis consulté en tant qu’analyste de bâtis dans le cadre de coachings avant construction ou de travaux de réfection.

Enfin, de plus en plus, je suis obnubilé par 2 faits :

  • nous consommons sans retenue et de façon déraisonnable des ressources et de l’énergie pour nos bons plaisirs sans nous soucier de ce que nous laisserons à nos descendants pour faire face non pas à leur bons plaisirs mais à leurs besoins primaires,
  • ces consommations diverses provoquent des émissions de gaz à effet de serre ainsi que divers autres éléments qui ne favorisent pas notre confort global et qui, de plus, contribuent en même temps au dérèglement climatique, lequel risque fort de rendre rapidement nos conditions globales de vie sur notre planète très difficiles (jusqu’à plus ample informé, le seul biotope connu auquel nous soyons adapté est notre terre !).

Mes actions passées et actuelles

Sans reprendre en détail ce que vous pouvez trouver dans la rubrique “à propos”, je vous présente ici un résumé.

J’ai d’abord été charpentier puis, amoureux du bois et soucieux d’écologie, constructeur de Maisons Individuelles à Ossature Bois (MOB). 

J’ai développé une technique de construction de MOB en kit. Je l’ai brevetée.

J’ai aussi été maître d’œuvre indépendant, spécialisé sur les MOB.

Tout naturellement, je suis passé de généraliste du bâti écologique au développement d’une activité spécifique dans l’isolation, également qualifiée d’écologique.

Mon principal fournisseur, à l’époque leader européen de la ouate de cellulose m’a proposé un poste de responsable national technique et formation ; je l’ai accepté.

J’ai créé deux centres de formation, l’un en poste fixe et l’autre itinérant.

Je participe à des formations via un centre de formation agréé (ASDER Chambéry).

J’ai créé une chaîne Youtube, Papy Claude, sur laquelle j’ai partagé une quarantaine de vidéos dédiées principalement à l’isolation. 

Depuis le mois de mai de cette année, chaque jeudi soir à 18h00, j’y organise et anime des visioconférences en direct.  Parfois j’y invite d’autres participants. 

Nous y développons un sujet par visioconférence avec questions et réponses à la clé. 

Cette chaîne compte plus de 11 000 abonnés et j’y cumule plus de 1,7 million de vues.

J’ai créé des groupes sur Facebook, dont “Rénovation pertinente” (12000 membres), j’en ai accompagné et administré d’autres, dont Auto-construction écologique (37000 membres)… Après plusieurs années pendant lesquelles j’y ai consacré trop, beaucoup trop de temps (entre 6 et 8 heures par jour en temps cumulé, 7/7), je n’y vais plus que pour partager mes productions.

J’ai écrit de nombreux articles (plus de 150) sur un média communautaire “Build Green”. Ces articles traitent de technique dans le bâtiment, abordent des sujets divers allant du gros œuvre au second œuvre, de la vie, des contraintes et des avantages des bâtis anciens, de la gestion des travaux, de dénonciation de greenwashing…

J’ai publié un premier ouvrage aux éditions Terre vivante : “Maison écologique, construire ou rénover ?”

Courant mai de cette année, j’ai remis un second manuscrit à ce même éditeur. Le thème en est “Le confort”.

Un troisième est en cours de rédaction, déjà bien avancé. Il portera sur “Les vraies performances thermiques des bâtis” et son titre provisoire est « Isolation… et si nous faisions fausse route ».

Mes envies et mes motivations

Il apparaît, au travers de mes actions résumées ci-dessus que j’ai acquis des connaissances et des savoir-faire au cours de ma vie professionnelle.

Je souhaite les partager.

J’ai aussi acquis la certitude que nos habitats représentent notre 1er impact sur le climat et sur l’environnement.

Climat et environnement
Notre impact sur l’environnement…

Nous y consacrons 40 % de nos consommations de ressources, ce qui le positionne en tête de nos consommations globales, de loin, de très loin.

Nous générons 19 % de nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) du fait de leur construction, de leur entretien et de leur exploitation. Ceci place, a priori, ce poste en 2ème position de nos émissions, derrière les déplacements… A priori car, en réalité, si nous attribuons nos émissions du fait de nos déplacements en les catégorisant par justification ou cause, alors le bâtiment, du fait de nos choix d’implantation, devient bien notre 1er poste d’émission de GES.

J’ai d’ailleurs développé ces 2 sujets dans ma 1ère visioconférence car, à eux seuls, ils justifient que nous mettions nos actions vis-à-vis de nos habitats au cœur de nos préoccupations pour les générations futures sinon :

  • notre consommation forcenée de ressources (souvent pour satisfaire nos bons plaisirs ou nos lubies) ne leur laissera pas la possibilité de faire face à leurs besoins propres
  • l’emballement du dérèglement climatique va tellement dégrader notre biotope qu’il leur sera difficile d’y vivre.

Dit autrement, si nous continuons sur nos modes de pensée et d’action actuels, si nous n’adoptons pas des comportements responsables, même s’ils nous semblent contraignants, nous serons vite confrontés à des difficultés bien plus grandes encore.

Attendu que j’ai deux petits-fils, que bien sûr j’adore, attendu que j’ai toujours eu le souci d’un futur possible sur la terre pour l’espèce humaine, je veux apporter ma modeste pierre aux défis énormes qui nous attendent !

Mes constats

Nous renouvelons le parc actuel d’habitats à hauteur de 1 % chaque année, ce qui signifie que nous devons nous appuyer sur… 99 % de bâtiments anciens pour nous loger.

Dit autrement, ces 99 % autres sont constitués par ce qu’on appelle l’habitat existant, dont une bonne partie est d’ailleurs elle-même qualifiée de bâti ancien.

Pour plus de 55 %, nous vivons dans des maisons individuelles mais un pourcentage bien plus important y aspire.

Il est donc évident qu’une grande partie de notre futur se joue ici, dans l’habitat individuel existant.

Etat du parc des habitats anciens

Il est constitué d’environ 29 millions d’unités.

Son état, au plan thermique, est, disons le, globalement déplorable.

Etat du parc existant
Etat du parc existant

En effet seulement 14 % du parc des habitats anciens affichent une consommation inférieure à 150 kWhp/m2 habitable/an, 56 % sont à des niveaux moyens à mauvais (entre 150 et 330 kWhp/m2/an, le solde, soit aux environs de 30 % consomme plus de 331 kWhp/m2/an et, de ce fait, est qualifié… de passoire thermique, triste titre !

Ces passoires thermiques représentent un total d’environ 8,7 millions d’unités (30% de 29 millions) 

Actions menées pour améliorer les choses

De nombreux travaux sont entrepris pour améliorer la performance énergétique de ces bâtis anciens.

L’ADEME, via une analyse baptisée TREMI (pdf), nous apprend que, du 01/01/2014 au 32/12/2016, 59,3 milliards d’euros, tous débours pris en compte, y ont été consacrés, soit quasiment 20 milliards par année… Excusez du peu !

Tout ça a permis à… 5 % du parc rénové de gagner 2 places au diagnostic de Performance Energétique (DPE) et 20 % y ont gagné une place. Dit autrement, 75 % du total des biens ayant bénéficié de ces travaux n’ont pas gagné une seule place dans le cadre des DPE

Tout ça pour ça !

Prise en compte des spécificités des bâtis anciens

Rien à ce sujet, et pourtant, deux exemples nous font comprendre que ce serait nécessaire :

  • les remontées capillaires sont très importantes dans les murs traditionnels (pierre, pisé, bauge…), les étanchéifier leur pose problème. Ceci n’empêche pas de voir encore ces murs maltraités par des enduits ou des isolants qui empêchent l’eau en excès de s’évaporer et y génèrent de graves problèmes, pour eux et pour les occupants (voir mon ebook, j’y aborde ce sujet),
  • souvent dépourvus de fondations sous forme de semelles filantes, donc sensibles aux tassements, dotés de murs “souples” qui peuvent se déformer, les habitats anciens ont besoin de “vivre” ainsi. Pourtant on voit très souvent des dalles y remplacer des planchers bois, annulant ces possibilités de mouvement, ce qui leur est très préjudiciable et, soit dit en passant, créant un pont thermique qui n’existait pas auparavant !

Prise en compte de la salubrité des lieux

Je vois toujours autant de bâtis anciens sur lesquels des travaux sont réalisés sans prendre réellement et correctement en compte la gestion de l’eau dans l’habitat, ce qui engendre des pathologies nombreuses, non seulement pour les bâtis eux-mêmes, mais aussi, pour leurs occupants.

Peut-on globalement continuer ainsi ?

Clairement NON !

Mes projets

Attendu que je n’accepte pas le fatalisme général, attendu que je ne supporte pas d’entendre “on fait comme ça car… on a toujours fait comme ça !”, attendu que je souhaite un futur viable, je me suis mis en route et j’amplifie mes actions.

En plus des moyens de communication et d’information sur lesquels je m’appuie déjà, je lance ce site.

Lancement de ce site Soigner l’Habitat

Il sera principalement dédié aux bâtis existants.

Comment rénover des bâtis anciens en les respectant ?
Comment rénover des bâtis anciens en les respectant ?

Je souhaite y publier des articles simples, accessibles et concis, pour présenter au plus grand nombre ce que je crois devoir être notre obsession : 

  • Comment rénover des bâtis anciens en les respectant
  • Comment, pour ce faire, consommer les ressources raisonnablement pour ne pas porter atteinte à la satisfaction des besoins des générations futures ?
  • Et comment, malgré tout, atteindre un niveau de confort digne de ce nom ?

Une newsletter hebdomadaire vous rappellera ce qui s’est produit au cours de la semaine au sein de ce site.

Transmission du savoir

Je souhaite proposer des formations qui vous aideront, si vous partagez mes points de vue, à atteindre les vôtres.

Je souhaite les développer en fonction de vos attentes et, pour ce faire, j’aurai besoin que vous me les fassiez connaître.

Les moyens humains

Tel que ma présentation sommaire le fait apparaître, j’ai toujours travaillé en synergie avec d’autres personnes.

Je ne déroge pas à mes habitudes et j’avancerai ici avec un compagnon de route qui s’appelle Geoffrey Gouverneur.

Nous cumulons des qualités que nous mettons toutes à votre service, lui, pour élaborer des stratégies et des formations afin de répondre au mieux à vos attentes, moi pour rédiger et vous transmettre les savoirs et savoir-faire propres à vous aider à atteindre ce à quoi nous aspirons tous : le succès !

Ressources photos : pour Pixabay, Viarami, Selenee51,mati-foto, mohamed_hassan, photos perso

(1). Quand je parle de succès, bien sûr j’espère en celui de mon site auprès de vous tous, particuliers et professionnels… mais pas que.
Si, effectivement, ce site rencontre son public, vous, il débouchera probablement vers des propositions et des collaborations qui aideront la communauté globale des œuvrants et des occupants de l’habitat à tendre vers le confort, la salubrité, le bien-être, tout ceci de façon durable et en respect de l’environnement, de la planète et de tous les terriens, humains et autres.